Alors voilà, je ne me sens pas trés inspirée en ce moment. J'erre dans une sorte de no man's land entre les derniers échecs et les prochains rendez-vous, sans oser me projeter dans ce qui m'attend, mais tout en ne perdant pas de vue que la rentrée risque d'être assez "trash". Je suis submergée au travail, je m'investis à fond, ça me donne l'impression l'illusion d'être utile à quelque chose.
Je parcours vos blogs régulièrement , et je suis tombée sur cet article publié il y a quelques jours par Faithfull:
Bravo pour ce billet-droit de réponse qui aborde très justement cette problématique d' "assumer" ou pas ce qui nous tombe dessus. En effet, peut-on parler d'"assumer" une situation non choisie et que l'on vit comme une fatalité, un peu comme si on nous avait jeté un mauvais sort.
"Assumer" induit une notion de choix. On ne peut pas assumer une situation que l'on n'a pas choisi. On peut tout au plus faire en sorte de l'accepter, et vivre avec tant bien que mal.
Déjà qu'on doit se plier aux soi disant "lois de la nature" , "sélection naturelle", ou le " pas d'chance", on va pas non plus se mettre à en porter la responsabilité !
Très juste aussi, ce basculement qui survient à un certain moment du parcours, généralement après plusieurs années d'infertilité, lorsque l'esprit commence à intégrer la probabilité, de plus en plus forte de la non venue de l'enfant. Comme il est difficile ce moment...
Et malgré tout Faithful m'a fait rire, et nous prouve que l'on peut en parler en gardant le sens de l'humour. Je ne connaissais pas ces poupées monstrueuses aux petits doigts tout boudinés qui imitent des nouveaux-nés... ça fait froid dans le dos.